2011年12月27日星期二

La Chine s'éveille au foot

Where to Find Affordable Prom Dresses?Il est rare qu' un Chinois ravale sa fierté nationale mais un domaine fait exception. "Si c'est un match d'une ligue européenne, je regarde ; si les équipes sont chinoises, je zappe, résume Chen Xiaochuan, un chauffeur de taxi shangha?en de 49 ans, dépité à la seule évocation du niveau exécrable de la sélection nationale et de la corruption dans les clubs locaux. Même la Corée du Nord est meilleure." Les Chinois apprécient le football mais ont franchement honte des performances de leur pays, de plus en plus habitué au rang de numéro un dans bien d'autres domaines.

Pourtant, un heureux événement donne une lueur d'espoir à M. Chen, assis derrière son volant : la prochaine arrivée de Nicolas Anelka dans le club de Shangha?, les Shenhua. L'enfant terrible du foot fran?ais a décidé de quitter les Blues de Chelsea pour les Diables bleus de Shangha?. L'attaquant doit emménager dans la capitale économique chinoise en janvier 2012.Les attentes sont grandes. Dans un quartier éloigné du sud de Shangha?, le garde gringalet à l'entrée du centre d'entra?nement des Shenhua n'en revient pas de voir désormais des journalistes étrangers se présenter chaque jour.

Sortant d'une salle de musculation un peu défra?chie pour rejoindre la pelouse, le milieu de terrain Yu Tao, doyen des Shenhua et longtemps leur capitaine, prend quelques instants de pause dans le froid pour livrer son analyse : "Anelka sera le joueur le plus observé de Chine." Il voit en son futur coéquipier un excellent buteur et la promesse d'améliorer le classement du club qui, à la fin de la saison 2011, n'a fini que 11e sur les seize équipes que compte la Super Ligue chinoise, l'équivalent de la Ligue 1. "Il a cette capacité de faire la différence à l'issue d'un match, c'est un excellent buteur."

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